Mon corps me parle
MON CORPS ME PARLE !!! - mon vécu,
- des cas concrets de mes clientes,
- des ressources littéraires : comme Le dictionnaire des malaises et des maladies de Jacques Martel
- et des kinés connus : comme @majormouvement, présent sur Instagram
Bienvenue dans le 31ème épisode des Croqueuses.
Wahouuu ça me fait quand même bizarre de me dire que nous sommes déjà au 31ème épisode !!!
Quelle histoire, quelle aventure !!!
Aujourd’hui, c’est le retour de Laurence que je mets en avant, suite à l’épisode de Juliette où elle partage son admiration pour le courage que ça a dû lui demander de réaliser l’interview.
Merci infiniment pour tous vos mots, retours et commentaires, qui font vivre le podcast et me permettent de savoir si les épisodes vous plaisent et vous apportent un peu, beaucoup, passionnément.
Allez, on est ensemble pour évoquer un sujet qui me touche beaucoup personnellement et qui vous concerne aussi (c’est ce que je vois dans quasi tous les accompagnements : en EFT, en coaching et en soins rituels) : ce rapport à notre corps, ces manifestations (douleurs ou dérèglement) qui nous forcent à aller voir en profondeur ce qu’il se passe.
Comment notre corps communique-t-il avec nous, et pourquoi est-il crucial d’écouter ces signaux ?
Et c’est bien souvent par le biais de douleurs et de maladies, pour nous alerter sur des problèmes émotionnels sous-jacents.
Partie 1 : Écouter les signaux corporels
- Ca veut dire quoi “écouter son corps” ?
⇒ observer son fonctionnement “normal” et les dérèglements qui s’installent
⇒ faire le lien avec des expériences et vécus.
Par exemple : une de mes clientes qui souffrent d’une douleur intense exactement comme son père juste avant de mourir qui la suppliait de l’aider à apaiser ses douleurs. N’ayant pas réussi, aujourd’hui, c’est elle qui porte ce fardeau. Donc ensemble, on va libérer la culpabilité et toutes les émotions associées à ce souvenir, pour que sa douleur s’atténue.
En écoutant son corps, en voyant où ça coince, on peut parfois faire le lien avec un souvenir, un événement, une situation.
Si je prends mon exemple personnel : vous savez que je vis avec la plaqueuse (= SEP) depuis mes 19 ans.
Un matin, je me suis réveillée en ne voyant plus rien de l’œil droit. Et ce même jour, si je regarde le contexte, c’était la sortie d’hôpital de mon père et le jour officiel du divorce de mes parents.
Je perds la vue d’un œil, comme si je ne voulais pas “voir” cette situation, comme si c’était trop douloureux.
Notre corps est un messager silencieux qui nous envoie constamment des signaux.
Souvent, ces signaux sont légers et subtils, mais si nous ne les écoutons pas, ils peuvent se manifester de manière plus intense.
En ce qui me concerne, c’est bien tout ce parcours que j’ai entamé pour comprendre mon histoire, mes émotions et libérer mes souvenirs traumatiques qui m’amène aujourd’hui à vivre bien, malgré la maladie. Je me considère en bonne santé et je suis loin d’être en fauteuil roulant, contrairement à ce qu’on m’avait plus ou moins prédit.
- Il est essentiel de prendre en compte ces signaux plus légers que notre corps nous envoie. Avant qu’il n’y ait de messages plus lourds et graves.
- Vous pouvez vous demander : comment mon corps communique-t-il avec moi ?
En vivant avec la plaqueuse, j’ai appris à être à l’écoute de beaucoup de détails qui paraissent insignifiants aux yeux des autres.
Est-ce que je m’en sers pour être dans la plainte ? NON
Est-ce que je suis hypocondriaque ? NON
Mais par exemple, quand je suis épuisée, que j’ai vidée toutes mes réserves d’énergie, que je ne me suis pas assez ménagée (et là, peut-être que j’ai eu des signaux légers annonciateurs que j’ai pas vus, comme perte d’attention / de concentration, maux de tête, endormissement plus compliqué, etc.), eh bien je fais des aphtes toujours au même endroit dans la bouche.
Donc aujourd’hui, quand je sens que je fais des aphtes là, c’est mon signal qui me dit stop, je dois me reposer et CHANGER quelque chose.
Y’a cette idée que forcément si j’ai un dysfonctionnement, que je ne prends pas en compte et n’écoute pas, et donc que je continue exactement pareil et comme avant, sans rien changer et modifier, alors je vais droit dans le mur !
Le burn-out, il y a pleins de petits signes annonciateurs : un mal-être, une perte de sens et de motivation, une hyper émotivité, plus de pleurs, etc.
Mais si on ne veut pas voir et qu’on reste exactement dans la situation qui créé ça, alors le corps n’a pas d’autres choix que d’y aller plus fort. Là, bloquée, paralysée, on n’a plus d’autre choix que de remettre en question quelque chose, acter des changements, pour ENFIN être à l’écoute de soi et aller mieux.
Vous me suivez ?
Habiter notre corps, c’est un peu comme déguster un bon chocolat. On peut grignoter rapidement, mais pour en apprécier pleinement la saveur, il faut prendre le temps de le savourer, d’en découvrir chaque nuance, et d’être attentif aux sensations qu’il évoque. Notre corps est un peu comme ce chocolat. En l’écoutant et en prenant soin de lui, nous pouvons découvrir des saveurs et des expériences que nous n’aurions jamais imaginées.
Partie 2 : Les symboliques des douleurs et des maladies
- Une manière fascinante d’aborder ce sujet est en se référant au concept du “dictionnaire des maladies”.
- Chaque douleur, chaque maladie peut avoir une signification symbolique derrière elle. Par exemple, une tension dans le cou peut être le reflet de nos difficultés à exprimer nos besoins.
Comme dit LUCIE BERNIER dans la préface du livre Le grand dictionnaire des malaises et des maladies, de Jacques Martel.
“Prendre conscience de qui je suis et de ce que je suis en train de devenir est toujours très excitant, quand ce que je découvre de moi-même et par rapport aux autres est beau et positif. Qu’en est-il lorsque les découvertes qui résultent d’un cheminement personnel, quel qu’il soit, m’amènent à voir des facettes cachées de ma personne, impliquant la nécessité que je devienne consciente des malaises et des maladies qui m’ont touchée ou qui auraient probablement pris place à l’intérieur de mon corps ? Et bien, c’est ce qui s’est passé tout au long de ces deux dernières années lorsque j’ai réalisé que les maladies s’étaient subtilement installées à cause d’émotions mal gérées et, qu’en apprenant à réharmoniser ce tourbillon d’émotions de toutes sortes qui m’habitaient, je pouvais avoir le pouvoir de guérison sur n’importe quel malaise ou n’importe quelle maladie que j’avais laissé s’installer…”
Evidemment, vous prenez ce qui résonne pour vous.
Vous n’êtes pas obligées de prendre pour argent comptant ce que vous entendez, vous avez votre libre-arbitre.
Et parfois, ça peut aussi être une forme de protection que de refuser d’imaginer qu’il peut y avoir un lien entre nos émotions / notre histoire et ce que le corps manifeste.
Ca peut être plus déculpabilisant d’imaginer que ça nous tombe dessus “par hasard”.
- Je vais vous partager une autre histoire : une des femmes que j’accompagne avait depuis plus de 20 ans l’habitude de ressentir un état de mal-être intense, dépressif chaque lundi. Plus envie de rien, pas envie de se lever, pensées sombres, etc.
- On a “travaillé” sur ses ressentis et ça nous a amenées à une situation de son enfance, que son corps a enregistré comme un souvenir traumatique. C’était un w-e et le lundi matin en retournant à l’école, toute ta perception du monde et de sa vie d’enfant à l’époque avait changé.
- En libérant ce souvenir, sa sensation de dépression du lundi a disparu.
Je ne dis pas que c’est aussi flagrant et miraculeux chaque fois.
Mais il arrive plus souvent qu’on ne le pense qu’il y ait un véritable lien entre notre histoire, nos émotions et notre corps.
Partie 3 : Le pouvoir de l’action et des changements
Lorsque notre corps commence à nous parler, il est essentiel de ne pas rester passifs.
C’est le sens du passage que je vous ai lu de Lucie Bernier “en apprenant à réharmoniser ce tourbillon d’émotions de toutes sortes qui m’habitaient, je pouvais avoir le pouvoir de guérison sur n’importe quel malaise ou n’importe quelle maladie que j’avais laissé s’installer”
Pour comprendre et guérir, nous devons agir. Cela me rappelle une analogie intéressante d’un super kiné présent sur les réseaux et insta (Major Mouvement)
Il partageait l’autre jour le fait que si on veut perdre du poids (= obtenir quelque chose), alors il faut modifier son alimentation (faire quelque chose / poser une action concrète).
Si on veut perdre du poids ET prendre de la masse musculaire, alors il faut modifier son alimentation ET faire du sport.
⇒ Donc à chaque désir de changement, il faut se responsabiliser et mettre quelque chose en place. ⇒ Je vois le parallèle avec la relation au corps : si je veux mieux vivre dans mon corps => je prends soin de mon corps (en m’accordant assez de repos et de sommeil / une activité physique qui entretient muscles et articulations, etc.).
Si je veux libérer mes cervicales totalement bloquées : je peux surélever mon pc, faire attention à ma posture quand je suis sur le portable (attention au cou cassé), masser, aller voir un ostéo, reprendre une activité physique et/ou d’étirements, aller voir en émotionnel à quoi ça peut faire référence.
Conclusion
En conclusion, “Mon corps me parle” est un thème puissant qui met en lumière l’importance d’écouter notre corps, de comprendre les signaux qu’il envoie et d’agir en conséquence. Il ne s’agit pas seulement de réagir aux signes, mais aussi de prendre des mesures proactives pour prévenir les problèmes futurs.
Si vous avez apprécié cet épisode, n’hésitez pas à laisser 5 
et à le partager autour de vous. Ca aidera le podcast à toucher encore plus de croqueuses !
